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Développement durable et domaine de l’automobile… Compatibles?

J’ai été très heureuse d’assister à la Rencontre au Sommet à Québec parce que j’ai senti une réelle volonté de changement de la part des concessionnaires et de leurs partenaires pour faire évoluer les pratiques de l’industrie automobile au Québec et améliorer leur réputation. J’étais également fière de constater que les nouvelles générations, dont je fais partie, mais aussi celles d’avant ont répondu présentes à l’événement.

J’ai aimé les sujets abordés durant l’événement. Ils étaient pertinents et touchaient directement notre secteur d’activité. Il a été question de revoir notre modèle d’affaires, d’être davantage transparent envers les consommateurs, de prendre soin de nos employés et d’être créatif afin d’aller chercher de nouveaux talents. Sans oublier d’offrir un milieu agréable et rassurant pour garder tout ce beau monde dans nos concessions.

Je suis aussi animée par le mouvement du développement durable. On va se le dire, le domaine automobile n’est pas le secteur d’activité le plus environnemental au monde. Cependant, notre franchiseur, BMW, est très axé sur cette tendance et il encourage fortement ses concessionnaires à entreprendre des démarches en ce sens. Lors de mes expériences professionnelles précédentes, une des entreprises pour laquelle je travaillais était B Corp.

 

B Corp (Beneficial Corporation) est une certification octroyée aux entreprises à but lucratif qui répondent aux plus hauts standards d’impact social et environnemental, de gouvernance éthique et de transparence envers le public. 

 

Nous n’avons pas pu aller vers ce processus spécifiquement avec BWM Montréal Centre, car étant une franchise, il aurait fallu impliquer le siège social dans l’obtention de cette certification.

Nous tenions tout de même à aller plus loin dans ce genre de processus. Nous nous sommes donc tournés vers l’entreprise Maillon Vert avec qui nous travaillons maintenant depuis janvier dernier. À la suite de plusieurs entretiens avec nos directeurs, de visites des lieux, de séances de « brainstorm », ils ont posé un diagnostic et nous ont soumis une liste de 200 actions à poser afin d’être durable.

Cela peut paraître très gros, mais l’équipe est motivée et mobilisée envers ce projet. De plus, en parcourant la liste, certains éléments sont faciles à faire : s’assurer de fermer toutes les lumières de la concession le soir avant de partir, mettre un contenant pour récupérer les piles dans la papeterie, s’assurer que l’équipe de ménage utilise des produits nettoyants biologiques, mettre à la disposition des employés des ustensiles réutilisables ou compostables, etc.

Certaines activités demanderont cependant plus d’investissement en temps ou en argent, comme donner des formations sur le développement durable à nos employés ou encore effectuer des changements au niveau de la bâtisse, mais nous croyons que pour atteindre un certain niveau de durabilité, cela en vaut vraiment la peine.

Je suis conscience que le domaine de l’industrie automobile est complexe, qu’il y a beaucoup à faire et qu’il peut donner le vertige, mais c’est une belle industrie et il faut la voir comme un univers plein de possibilités.