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C’est simplement le Québec qui avance

Les cycles de vie peuvent se ressembler, mais également être chamboulés, marqués, par la diversité et certains changements profonds qui viennent bouleverser le cours des choses. La durée d’une génération est d’environ 25 ans :  c’est court, mais également très long. L’évolution de la planète suit son chemin, mais des événements tels qu’une pandémie, une guerre, un taux d’inflation inquiétant et une éventuelle crise économique sont autant d’éléments externes qui viennent influencer le cours de nos vies et de nos entreprises.

Face à de telles situations, notre industrie écope elle aussi, inévitablement. Nous sommes passés d’un inventaire extraordinaire en mars 2021, à un inventaire limité et particulièrement faible, voire inexistant, en 2022. Et bien que ce soit particulièrement vrai du côté des véhicules électriques, nous ne pouvons nier que ces problèmes d’approvisionnement ont également un impact sur nos façons de faire en ce qui concerne les véhicules à essence : nous voici soudainement dans l’obligation de précommander notre véhicule, et ce, surtout si nous désirons un modèle, une couleur ou certaines options en particulier.

En à peine deux ans, la pandémie est venue influencer et perturber notre modèle d’affaires. Des puces électroniques devenues rarissimes, des pièces de véhicules importés manquantes et une crise de main-d’œuvre sont autant d’éléments incontrôlables qui viennent bousculer directement ce modèle.

Seuls les gestionnaires les plus visionnaires adoptent une philosophie d’adaptation au changement. Vendre une voiture en ligne aurait été impensable il y a à peine cinq ans. Aujourd’hui, le consommateur peut pratiquement le faire complètement seul, à l’exception de la signature du contrat et du paiement qui doivent être faits en concession, conformément à la loi.

Les constructeurs eux-mêmes adoptent de nouvelles pratiques de ventes afin de créer de la demande et de gérer l’offre, entre autres par l’annonce de nouveaux modèles une année ou deux à l’avance, ou encore en invitant les gens à précommander leur véhicule et à effectuer un dépôt pour réservation. Voici l’avenir de nos constructeurs : gérer les données des consommateurs et se rapprocher d’eux par l’utilisation des plateformes de médias virtuels et sociaux. Que ce soit par Amazon ou bien par Google, ils procèdent à des lancements planétaires pour leurs nouveaux modèles afin de créer une demande, avec de plus petits inventaires à gérer, ce qui leur évite ainsi la mise en place de programmes de réduction ou d’incitation à la vente pour écouler leurs véhicules à la fin du mois.

Alors, que nous reste-t-il à faire? Nos choix sont simples : notre force réside dans la fidélisation de nos clients et clientes, mais également dans la qualité de notre service et dans notre expertise pour la réparation et l’entretien de véhicules de plus en plus technologiques. Il est faux de croire que les véhicules électriques demandent moins d’entretien. Ils nécessitent des mises à jour de plusieurs heures, des ajustements de suspension, des freins, des pneus ainsi que des alignements de radars et de détections.

En bref, la capacité d’adaptation et la créativité reliées directement aux changements seront indéniablement les clés du succès pour l’avenir de notre industrie. Déjà, plusieurs nous montrent le chemin à suivre vers une saine évolution avec notre société et ses nouveaux besoins. Et c’est cela : simplement le Québec qui avance… dans le secteur de l’automobile!